Bruxelles, le 18 janvier 2018 : ça y est ! Le gagnant du concours d’architecture « Une frite dans le ventre ? » est connu : il s’agit du projet d’un Gantois et d’un Liégeois originaire d’Eupen, Morris Vandenberghe et Thomas Hick du bureau d’architecture « Studio Moto ». Ensemble, ils ont imaginé un fritkot convivial, simple, fonctionnel, facilement identifiable et s’intégrant parfaitement dans le tissu urbain bruxellois.
C’est après avoir reçu successivement les 52 candidats et au terme d’une journée de délibération, que s’est prononcé le jury du concours d’architecture, composé des deux échevins bruxellois Geoffroy Coomans de Brachène et Marion Lemesre, du Président de l’Union Nationale des Frituristes (Unafri) Bernard Lefèvre, de l’architecte et professeur à l’Université Libre de Bruxelles Francis Metzger ainsi que de représentants de l’administration.
Les candidats ont été évalués sur base de trois critères primordiaux :
• L’identité (caractère iconique, adaptable en fonction de la spécificité des différents fritkots)
• La fonctionnalité (pratique et ergonomique),
• L’intégration (dans le tissu urbain).
« Le choix des lauréats n’a pas été aisé tant les dossiers présentés étaient qualitatifs mais le jury est parvenu à un consensus autour d’un projet de fritkot à la fois fonctionnel, convivial, simple, esthétique, facilement identifiable et s’intégrant parfaitement dans le tissu urbain bruxellois », commente l’échevin de l’Urbanisme et du Patrimoine, Geoffroy Coomans de Brachène (MR).
En plus du marché pour la réalisation des fritkots, le premier lauréat s’est vu attribuer une prime de 10.000 euros. Le
second et le troisième lauréats ont reçu respectivement une prime de 5.000 et 3.000 euros.
« Un pas important vient d’être franchi dans l’avancée de ce projet. Dans moins de deux ans, nos frituristes pourront travailler dans des structures neuves, confortables et répondant à leurs besoins », se réjouit l’échevine des Affaires économiques, Marion Lemesre (MR).
Premier lauréat : Morris Vandenberghe & Thomas Hick (Studio Moto) « Notre but n’est pas de révolutionner la friterie mais bien de l’adapter à son environnement ». C’est certainement ce qui a le plus séduit le jury dans le projet présenté par ces deux architectes, un Gantois et un Liégeois originaire d’Eupen. Ces derniers ont fait le pari de ne pas réinventer l’objet mais de l’assumer en le modernisant.
De forme simple et épurée, l’objet, de par sa taille et sa superficie, s’implante parfaitement dans le tissu urbain. Son revêtement réfléchissant en aluminium poli favorise le dialogue avec son contexte ; ainsi, par un jeu de réflexions, les abords se trouvent changés au gré des passages et c’est en se déplaçant autour du volume que celui-ci se dessine. Ce matériau, résistant et facile d’entretien, permettra également de venir à bout des détériorations liées aux actes de vandalisme.
Après ouverture de son généreux auvent, un intérieur sculpté, coloré, chaleureux et convivial se déploie. Entièrement composée de petits carrelages faisant référence aux magasins, cafés et restaurant bruxellois, cette grande ouverture sert de comptoir et de vitrine alors que sur la gauche, un renfoncement permet d’accueillir le client. L’aménagement intérieur est modulé en fonction des différents équipements tels que frigos, congélateurs et parois de cuisson. Quant à la partie arrière, elle est strictement réservée aux équipements techniques (compteur d’électricité, containers à déchets, réservoirs d’eau de pluie, de gaz… ) et de stockages. Ce qui en fait un bâtiment 100% fonctionnel.
Enfin, le fritkot est couronné par une enseigne lumineuse unique. Chaque frituriste aura l’autonomie de la confectionner lui-même afin de garder son identité propre.